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Tout va bien dans les chaumières
11 mars 2015

#burn out

On ne sombre pas ainsi dans le burn-out du jour au lendemain.

 

C’est un mal qui s'installe progressivement, un processus lent et sournois.

Il provient toujours d’une surcharge relative au travail. L’équilibre entre vous-même et la situation au travail s’écroule. C’est ce que nous apprend un expert en burn-out.

 

 

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Les différentes phases

Le processus de burn-out connaît différentes phases. On est d’abord plein d’enthousiasme, d’implication, et d’ambition. Puis cela tourne au stress permanent, à la surcharge, voire même à l’épuisement. C’est un processus lent. Donc, nous ne nous en rendons pas compte très vite. Plus tôt vous réagissez, plus facilement vous pouvez vous tirer d’affaire. Plus longtemps vous persistez, plus votre processus de guérison va durer et il vous faudra une aide professionnelle pour vous en remettre.

Mais à qui cela profite ? Exemple : le présentéisme, selon Sylvaine Pascual, coach spécialiste en relations humaines, est tout aussi mauvais que l’absentéisme. Il nous conduit à aller au travail alors que nous n’en sommes plus capables, et il coûte ! Non seulement au salarié qui repousse ses limites, frise le burn-out et de ce fait, l’incapacité totale. Mais de ce fait, il revient cher aux entreprises également.

Les 6 grandes phases du burn-out ne sont pas parfaitement distinctes. Elles n’arrivent pas toutes et elles peuvent suivre un ordre différent, selon les individus.

Déroulement type d’un processus de burn-out  

1. Prestations au sommet

Vous êtes plein d’enthousiasme, entièrement impliqué. Vous avez le sens des responsabilités et votre but est de livrer du bon travail. Vous posez des objectifs élevés envers vous-même. Vous prestez régulièrement des heures supplémentaires. Vous mettez beaucoup d’énergie dans votre travail, vous êtes très concerné et vous vous amusez. Vous vivez bien la pression. Mais vous restez régulièrement sous pression, vous vous négligez vous-même. Vous voulez que l’on vous trouve sympathique et que l’on vous considère comme un bon collaborateur. En bref, vous êtes consciencieux.

2. Vous donnez de trop

Vous êtes de plus en plus occupé. A la maison, vous avez du mal à laisser le travail de côté. Vous l’observez, vous êtes préoccupé. Vous vous en faites beaucoup et vous ne pouvez rien y changer. Vous avez besoin de repos et de détente, mais vous vous le refusez. Et bien oui, car ‘le travail doit tout de même se faire’. Mais vous commencez à vous fatiguer, vous négligez vos contacts sociaux et vos hobbys. Vous pouvez ainsi récupérer le soir. Mais vous avez de plus en plus de mal à vous endormir et à faire de longues nuits.

3. Vous vous impliquez de plus en plus

Vous travaillez encore plus dur car vous remarquez que sinon, vous n’y arriverez pas. En plus, vous tenez à ce que tout se déroule comme prévu. Vous êtes de plus en plus fatigué, frustré et irrité. Vous remarquez, à votre grand désarroi, que vous faites parfois des bêtises. Vous tentez de garder le contrôle mais cela devient de plus en plus pénible et requiert trop d’énergie.

Des maux physiques vous assaillent, comme mal de tête et raideur des muscles, mais vous refusez de prendre ces plaintes en considération. Les contacts avec vos collègues et à la maison vous paraissent désagréables et difficiles. On vous demande quelque chose mais vous n’en avez pas envie, car vous n’avez pas le temps pour cela. Le soir, vous vous allongez, épuisé dans le fauteuil et vous zappez d’un programme télé à l’autre, vous ne savez plus rien faire d’autre.

4. Votre image de vous-même décline et vous ne savez plus rien donner

Vous n’êtes plus centré sur vous-même. Vous tentez de dompter votre volonté mais vous parvenez juste à vous traîner au boulot. Rien ne va plus, vous ne ressentez plus rien. Vous êtes prêt à vous effondrer. Cela vous rend malheureux : tout vous demande de l’énergie et vous n’en avez plus.

Tout vous semble de trop. Vous souffrez de sérieux maux de ventre ou d’estomac, de troubles indéfinis voire d’hyperventilation. Ces douleurs entravent votre bon fonctionnement. Vous êtes pris dans une spirale négative et vos pensées à votre propos sont de plus en plus négatives. Mais vous persévérez : « haut les cœurs, vous n’êtes pas une mauviette ! »

5. Plus de carburant.

Là, c’est tout. Vous êtes comme un robot vide, tout creux. La vie n’a plus de sens et ne vaut plus la peine d’être vécue. On ne vous fait plus de compliments, vous vous sentez rejeté (d’abord par vous-même), plus rien ne vous amuse. Que la vie est dure ! Vous pouvez à peine sortir de votre lit, la dépression est à votre porte. A côté des douleurs physiques, vous êtes pris de moments de panique et de crises d’angoisse.

6. Votre corps dit ‘stop’

Alors un beau jour, votre corps réagit et refuse d’aller plus loin. Quelques exemples en pratique : « Tout à coup, je ne sais plus marcher » ; « Un violent mal de dos me laisse à plat, mon corps ne veut plus » ; « Je ne peux plus aller au bureau car je ne sais plus conduire. Je tombe en larmes, un vrai gosse ». « Je n’arrive plus à lire, les lettres dansent sous mes yeux, j’ai très peur. »

Vous ne vous soignez pas, donc votre corps décide d’arrêter. Et que fait-on, maintenant ? C’est un mécanisme de survie car si le corps ne le faisait, combien de temps dureriez-vous encore ? Vous avez progressivement donné trop de vous-même et vous n’avez pas écouté votre corps. Vous êtes complètement épuisé, mentalement, physiquement, émotionnellement. Peu importe les raisons sous-jacentes, il est important que vous vous remettiez, que vous récupériez de l’énergie et que vous appreniez à prendre soin de vous.

Sources http://www.ligtpunt.nl/1/1, http://passionforwork.net/

(kv) - (sc) 

http://www.jobat.be/fr/articles/tout-droit-vers-le-burn-out/

A qui la faute ?

 

Petit résumé

 

Analyse des risques et mesures de prévention

Art. 3.- Lors de l'analyse des risques réalisée conformément à l'article 8 de l'arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail, l'employeur identifie notamment les situations qui peuvent engendrer des risques psychosociaux au travail.

Il tient compte notamment des situations qui peuvent mener au stress ou au burn-out occasionnés par le travail ou à un dommage à la santé découlant de conflits liés au travail ou de violence ou de harcèlement moral ou sexuel au travail. Il détermine et évalue les risques psychosociaux au travail en tenant compte des dangers liés aux composantes de l'organisation du travail, du contenu du travail, des conditions de travail, des conditions de vie au travail et des relations interpersonnelles au travail.

L'analyse des risques portant sur les risques psychosociaux au travail est réalisée par l'employeur avec la participation des travailleurs.

L'employeur y associe le conseiller en prévention aspects psychosociaux lorsqu'il fait partie du service interne pour la prévention et la protection au travail.

A défaut, il y associe le conseiller en prévention aspects psychosociaux du service externe pour la prévention et la protection au travail lorsque la complexité de l'analyse le requiert.

Art. 4.- L'employeur prend, dans la mesure où il a un impact sur le danger, les mesures de pré- vention appropriées pour prévenir les risques psychosociaux au travail en appliquant les principes généraux de prévention visés à l'article 5, § 1er de la loi.

Ces mesures sont prises conformément à l'article 9 de l'arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail. Lorsque le conseiller en prévention aspects psychosociaux a été associé à l'analyse, l'employeur demande son avis avant de prendre ces mesures.

Arrêté royal du 10 avril 2014 relatif à la prévention des risques psychosociaux au travail (M.B. 28.4.2014)

Pour appronfondir les codes sur le bien être au travail et par secteur Cliquer ici

Les 13 vérités sur le travail. Attention danger de démotivation !

 

Etre au chômage c’est tout sauf une partie de plaisir. Mais pour celui qui va travailler, ce n’est pas non plus tous les jours ambiance et cotillons ! Disons-le, vous auriez probablement préféré ne jamais avoir lu ce qui suit…

A lire à vos risques et périls. Attention danger pour votre motivation !

Il nous reste à vous souhaiter une excellente journée de travail… :-)

    

 Sources : Businessinsider.com

 

 

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